Nouveautés
Tin Ashes.
Paris, Toluca Éditions, 2008. Emboîtage toilé gris de l’éditeur s’ouvrant sur un portfolio de plastique octogonal peint en gris à charnière centrale (46,8/42,7/5 cm). A l’intérieur : le titre et 6 photographies originales en noir et blanc (épreuves gélatino-argentiques) signées et montées sur des bristols à rabats ajourés illustrés et imprimés en surimpression à la manière des origamis. Texte bilingue français et japonais, emboîtage conçu par Olivier Andreotti. Tirage à 40 ex. numérotés et signés. Très bon état.
Une revisitation du pop art par la photographie à la japonaise, sous l'oeil de Nobuyoshi Araki, plus de 40 ans après les "Campbell's Tomato Soup" d'Andy Warhol. Après 7, retomba des nuits, un premier recueil publié en 1971, Michel Bulteau (Arcueil, 1949) participe au Manifeste électrique aux paupières de jupes, salué par Alain Jouffroy, Aragon et Michaux. « Explorateur des régions psychiques encore vierges » (William Burroughs), il part à New York en 1976, où il se lie avec les poètes beat, découvre le pop art et la vague underground punk naissante. Poète, éditeur et critique, cinéaste et compositeur (avec Mahogany Brain), il a publié une soixantaine de livres.
Correspondance, manuscrits, œuvres et documents des archives familiales et personnelles de la famille Adler : peintures, gravures, photographies, courriers, oeuvres présentées au Kunstschau Wien 1908 sous la direction de Gustav Klimt (sacs brodés et abécédaire), carnets de dessins, bibliothèque de la famille, documents, collections, ephemera, etc.
Archive contenant 328 lots décrits dans un catalogue illustré, téléchargeable au format PDF par ce lien : https://www.librairie-actualites.fr/sites/librairie-actualites.fr/files/2022-09/Puppenbilder_courrier.pdf
MARIE ADLER : Née à Kopcsan (Hongrie), dans une famille de peintres en porcelaine et formée auprès de Ludwig Michalek, Maria Schmalfuss épousa le journaliste et écrivain Heinrich Adler, dont elle eut deux filles : Marianne et Auguste. Elle fonda en 1903 le Radierclub Wiener Künstlerinnen, premier club artistique exclusivement féminin d’Autriche, qui permit à ses membres d’exposer leurs travaux par portfolios annuels (de 1903 à 1914), en parallèle aux productions des autres associations d’artistes, dont elles étaient exclues (Künstlerhaus, Secession et Hagenbund). Elle quitta l’Autriche en 1938 pour s’installer à Hollywood avec ses filles, où elle mourut en 1947. MARIANNE ADLER : Née à Bressanone (Italie), fille de Marie et Heinrich Adler et nièce de Victor Adler, médecin et fondateur du parti ouvrier social-démocrate autrichien (SAPÖ), Marianne Adler fréquenta la Wiener Kunstschule für Frauen und Mädchen sur la recommandation de Gustav Klimt, avec qui elle présenta ses travaux d’artisanat au Kunstschau Wien de 1908. Elle entra à l’atelier de restauration du Kunsthistorisches Museum de Vienne en 1924 et fut démise de ses fonctions en 1938. Avec l’aide de Kenneth Clark, directeur de la London National Gallery, elle quitta l’Autriche pour l’Angleterre et s’installa bientôt en Californie, où elle poursuivit son activité de restauratrice pour le Huntington Museum de San Marino. En décembre 1940, le magazine Life consacra un article à ses découvertes sur l’Ecce Homo d’Urban Görtschacher (1508), dont elle révéla un personnage caché par des maquillages ultérieurs de circonstances. Outre ses travaux sur de nombreuses peintures des écoles allemandes, néerlandaises et italiennes (et sur La Belle ferronnière de Leonard de Vinci), elle restaura les premiers tableaux de Marcel Duchamp et d’autres œuvres de la collection Arensberg. Elle mourut en 1952 à Hollywood. GUSTI ADLER : Sœur cadette de Marianne Adler, également née à Bressanone, Gusti étudia la sculpture à Vienne avant de se former à la peinture et à l’artisanat. Correspondante à Berlin pour le Wiener Fremden-Blatt et pour plusieurs autres journaux autrichiens, elle publia ses premiers articles sur le théâtre en 1913 sous divers pseudonymes (dont celui de Christoph Brandt). En 1919, son amie d’enfance Helene Thimig lui présenta Max Reinhardt, dont elle devint rapidement la secrétaire et première assistante. Pendant deux décennies, elle organisa une grande partie de ses mises en scènes (notamment pour le Festival de Salzbourg), et le suivit aux États-Unis en 1939, où elle travailla à ses côtés jusqu’en 1940. Elle publia la première biographie du metteur en scène en 1964 (Max Reinhardt, sein Leben), qu’elle remania en livre de souvenirs en 1980 (Aber vergessen Sie nicht die chinesischen Nachtigallen), puis termina sa carrière au département documentation de la Warner Bros à Hollywood, où elle mourut en 1985.
Le Point d’ironie.
Bremen, 1977–1982, puis 2012-2015, collection complète en 13 numéros (dont le 10, co-publié avec la revue Le Sphinx). Présentation sous diverses formes (chemise, enveloppe, sac en plastique, fascicule imprimé, boites en kraft ou en carton blanc). Multiples, photocopies, photographies, affiches, objets, dessins : contributions graphiques, écrites, postales sonores, musicales de Jacques Juin, Thierry Tillier, Gaston Criel, Vittore Baroni, Angela Riemann, Willy Buchholz, Jack Marlow, Lucien Suel, Theo Lesoula’ch, Colette Ruch, Robin Crozier, Bill Gaglione, Ben Vautier, Julien Blaine, Dick Higgins, Broutin, Joël Hubaut, puis Frédéric Acquaviva, Maria Faustino, Uwe Hässler, Virgile Novarina, Titi, Jean-Luc et Marie-Sol Parant, François Poyet, Véronique Serra, Gilbert Artman, Robert Wood, etc. Présenté à la XIIème Biennale de Paris en 1982, Le Point d’ironie fait partie des collections Small Press &. Communications (Weserburg), MACBA (Barcelona), Ruth & Marvin Sackner Archives for Concrete & Visual Poetry (Miami), Museu de Arte Contemporânea Serralves (Porto), Paul Getty Museum (Los Angeles), etc. Tirage à 100 ex. On joint différentes pièces additionnelles : maquettes originales d’éditions, photographies, tapuscrits signés, dont plusieurs poèmes de Gaston Criel, (Bon état général, une boîte un peu écrasée.)
Dialogue in Yellow-Olive.
Huile sur toile monogrammée et datée (67) en orange en bas à droite, titrée et contresignée au dos (48/53 cm). Avec le numéro d’inventaire de la succession H. R. n°236). Voir Hans Richter par Roberto Sanesi, Nuova Foglio Editrice, 1978, où l’œuvre est reproduite (p. 128). Bon état.
Après ses années d’études dans les académies de Berlin et de Weimar, Hans Richter (Berlin 1888, Minusio, Locarno 1976) collabore à la revue Die Aktion. Blessé de guerre en 1916, il rejoint la Suisse où il rencontre Dada, et participe aux activités de De Stijl et du Novembergruppe. De 1923 à 1926 il anime la revue G (Material zur elementar Gestallung) avec Arp, Tzara, Hausmann, Lissitzky, Malevitch, Schwitters, Mies Van der Rohe et Theo Van Doesburg. Suivent le saccage de son atelier par les nazis en 1933, plusieurs étapes en Europe et le départ vers les États-Unis, où il réalise Dreams That Money Can Buy en 1947 avec Calder, Duchamp, Ernst, Léger et Man Ray.
Lobo, catalogue raisonné de l’œuvre sculpté, avec la collaboration de l’artiste.
Paris, Bibliothèque des Arts, 1985. In-4 cartonné, catalogue de l’éditeur (sans la jaquette illustrée) 189 pp. Avec 549 illustrations, et de nombreuses planches en couleurs. Bon état.
Contreblasons.
Paris, Alain-Paul Diaz et François Gleize, 2006. In-4 en feuilles (28 pp.), couverture repliée, étui bleu roi de l’éditeur en toile. Édition originale. Ex. unique. Tirage à 40 ex. numérotés sur vélin de Rives, tous différents, contenant 3 compositions originales à l’acrylique de Pascal Le Gras, artiste lié à la figuration libre et aux groupes britanniques The Fall et The Jazz Butcher (pour lesquels il a réalisé des pochettes ou des clips vidéo). Signé à la justification. Bon état.
Un couple.
Gouache sur papier signée en orange en bas à droite et datée 1971 (50/65 cm). Bon état.
Né en Italie en 1945, Carmelo Carrà étudie la peinture à l’Académie Nationale des Beaux-Arts de Buenos Aires avant de s’installer à Paris, où il vit et travaille depuis 1968. « En esa alegria de vivir, en ese humor sin malignidad, se centra la obra creadora de Carmelo Carrà. » Aldo Pelegrini, 1971.
Acrobatie.
Linogravure signée et datée 1971, tirage à 3 ex. (52,5/75 cm). Bon état.
Né en Italie en 1945, Carmelo Carrà étudie la peinture à l’Académie Nationale des Beaux-Arts de Buenos Aires avant de s’installer à Paris, où il vit et travaille depuis 1968. « En esa alegria de vivir, en ese humor sin malignidad, se centra la obra creadora de Carmelo Carrà. » Aldo Pelegrini, 1971.
Substitution.
Anvers, Guy Schraenen éditeur, 1977. In-8 (14 / 33 cm), 54 feuillets non paginés. Séries de compositions graphiques réalisées sur machine à écrire (inspirées par des exercices pour le piano). Un des 180 ex. numérotés et signés. Bon état.
Paris.
Gouache originale sur bristol crème dans les tons bleus. Datée 1963, titrée et signée au dos avec numéro d’inventaire (24,5/20 cm). Bon état.
« Le feu et les flammes traversent toute mon œuvre », disait Ruth Francken (Prague, 1924 – Paris, 2006), irréductible à tous les courants artistiques de son temps, restée célèbre pour sa chaise homme, directement moulée sur un modèle masculin (1970).
Paris.
Gouache originale sur bristol crème dans les tons jaunes et noirs. Datée 1963, titrée et signée au dos avec numéro d’inventaire (24,5/20 cm). Bon état.
« Le feu et les flammes traversent toute mon œuvre », disait Ruth Francken (Prague, 1924 – Paris, 2006), irréductible à tous les courants artistiques de son temps, restée célèbre pour sa chaise homme, directement moulée sur un modèle masculin (1970).
Paris.
Gouache originale sur bristol crème dans les tons noirs et blancs. Datée 1963, titrée et signée au dos avec numéro d’inventaire (24,5/20 cm). Bon état.
« Le feu et les flammes traversent toute mon œuvre », disait Ruth Francken (Prague, 1924 – Paris, 2006), irréductible à tous les courants artistiques de son temps, restée célèbre pour sa chaise homme, directement moulée sur un modèle masculin (1970).
3272 frottements de nuages.
Grande eau-forte polychrome imprimée sur Arches. Signée en marge, justifiée XX/XX ex. et titrée par l'artiste (63/90 cm). Bon état.
Compositeur, peintre, graveur et sculpteur, traversé en son temps par les questions écologiques et par un culte fervent de la nature, de ses vibrations et de son énergie, observateur de l’air, du gel et de la lumière, défini par la critique comme nuagiste ou paysagiste figuratif/abstrait, Jean Messagier (Paris 1920 - Montbéliard 1999) se tenait à l’écart des courants, des écoles et des formats imposés.
Sans titre.
Grande gravure imprimée sur Auvergne dans les tons mauves avec trois interventions oranges (pointe sèche et carborendum ?). Signée et justifiée au crayon (94,5/70 cm). Bon état.
Compositeur, peintre, graveur et sculpteur, traversé en son temps par les questions écologiques et par un culte fervent de la nature, de ses vibrations et de son énergie, observateur de l’air, du gel et de la lumière, défini par la critique comme nuagiste ou paysagiste figuratif/abstrait, Jean Messagier (Paris 1920 - Montbéliard 1999) se tenait à l’écart des courants, des écoles et des formats imposés.
32 km de printemps.
Grande eau-forte à dominante rose imprimée sur Arches. Titrée, justifiée E. A. et signée en marge (63/90 cm). Bon état.
Compositeur, peintre, graveur et sculpteur, traversé en son temps par les questions écologiques et par un culte fervent de la nature, de ses vibrations et de son énergie, observateur de l’air, du gel et de la lumière, défini par la critique comme nuagiste ou paysagiste figuratif/abstrait, Jean Messagier (Paris 1920 - Montbéliard 1999) se tenait à l’écart des courants, des écoles et des formats imposés.
Paysage ourlé.
Grande lithographie polychrome imprimée sur Arches. Titrée, justifiée 33/100 ex. et signée en marge (63/90 cm). Bon état.
Compositeur, peintre, graveur et sculpteur, traversé en son temps par les questions écologiques et par un culte fervent de la nature, de ses vibrations et de son énergie, observateur de l’air, du gel et de la lumière, défini par la critique comme nuagiste ou paysagiste figuratif/abstrait, Jean Messagier (Paris 1920 - Montbéliard 1999) se tenait à l’écart des courants, des écoles et des formats imposés.
La Grande frayère.
Grande eau-forte imprimée en noir sur Arches. Justifiée 1/30 ex., titrée et signée en marge. Bon état.
Compositeur, peintre, graveur et sculpteur, traversé en son temps par les questions écologiques et par un culte fervent de la nature, de ses vibrations et de son énergie, observateur de l’air, du gel et de la lumière, défini par la critique comme nuagiste ou paysagiste figuratif/abstrait, Jean Messagier (Paris 1920 - Montbéliard 1999) se tenait à l’écart des courants, des écoles et des formats imposés.
Sous le mufle d'une génisse.
Grande eau-forte à dominante brune imprimée sur Arches. Justifiée E. A., titrée et signée en marge (63/90 cm). Bon état.
Compositeur, peintre, graveur et sculpteur, traversé en son temps par les questions écologiques et par un culte fervent de la nature, de ses vibrations et de son énergie, observateur de l’air, du gel et de la lumière, défini par la critique comme nuagiste ou paysagiste figuratif/abstrait, Jean Messagier (Paris 1920 - Montbéliard 1999) se tenait à l’écart des courants, des écoles et des formats imposés.
Sans titre.
Grande pointe sèche imprimée en noir sur Arches. Justifiée 10/10 ex. et signée en marge. Bon état (petites traces de plis).
Compositeur, peintre, graveur et sculpteur, traversé en son temps par les questions écologiques et par un culte fervent de la nature, de ses vibrations et de son énergie, observateur de l’air, du gel et de la lumière, défini par la critique comme nuagiste ou paysagiste figuratif/abstrait, Jean Messagier (Paris 1920 - Montbéliard 1999) se tenait à l’écart des courants, des écoles et des formats imposés.
Enfants d'eau sombre.
Grande pointe sèche imprimée en noir sur Arches. Titrée et signée en marge (63/90 cm). Bon état.
Compositeur, peintre, graveur et sculpteur, traversé en son temps par les questions écologiques et par un culte fervent de la nature, de ses vibrations et de son énergie, observateur de l’air, du gel et de la lumière, défini par la critique comme nuagiste ou paysagiste figuratif/abstrait, Jean Messagier (Paris 1920 - Montbéliard 1999) se tenait à l’écart des courants, des écoles et des formats imposés.
Jeunes filles aux faunes.
Grande pointe sèche et eau-forte imprimée en noir sur Arches. Justifiée E. A., titrée et signée en marge (74/66 cm). Bon état.
Compositeur, peintre, graveur et sculpteur, traversé en son temps par les questions écologiques et par un culte fervent de la nature, de ses vibrations et de son énergie, observateur de l’air, du gel et de la lumière, défini par la critique comme nuagiste ou paysagiste figuratif/abstrait, Jean Messagier (Paris 1920 - Montbéliard 1999) se tenait à l’écart des courants, des écoles et des formats imposés.
Les pêcheuses.
Grande eau-forte et pointe sèche en noir imprimée sur Arches. Justifiée E. A., titrée et signée en marge. Bon état.
Compositeur, peintre, graveur et sculpteur, traversé en son temps par les questions écologiques et par un culte fervent de la nature, de ses vibrations et de son énergie, observateur de l’air, du gel et de la lumière, défini par la critique comme nuagiste ou paysagiste figuratif/abstrait, Jean Messagier (Paris 1920 - Montbéliard 1999) se tenait à l’écart des courants, des écoles et des formats imposés.
Grande verseuse d'été.
Grande pointe sèche moutarde imprimée sur Arches. Justifiée 6/25 ex., titrée et signée en marge (63/90 cm). Bon état.
Compositeur, peintre, graveur et sculpteur, traversé en son temps par les questions écologiques et par un culte fervent de la nature, de ses vibrations et de son énergie, observateur de l’air, du gel et de la lumière, défini par la critique comme nuagiste ou paysagiste figuratif/abstrait, Jean Messagier (Paris 1920 - Montbéliard 1999) se tenait à l’écart des courants, des écoles et des formats imposés.
Sans titre.
Grande lithographie imprimée sur Arches par Mourlot, justifiée E. A. XXX/XL et signée au crayon sur la feuille. Bon état (74/63 cm).
Compositeur, peintre, graveur et sculpteur, traversé en son temps par les questions écologiques et par un culte fervent de la nature, de ses vibrations et de son énergie, observateur de l’air, du gel et de la lumière, défini par la critique comme nuagiste ou paysagiste figuratif/abstrait, Jean Messagier (Paris 1920 - Montbéliard 1999) se tenait à l’écart des courants, des écoles et des formats imposés.
Perche de près.
Grande eau-forte imprimée sur Arches dans les tons gris, rouges et bruns. Titrée, justifiée 5/20 ex. et signée en marge (106/75 cm). Bon état.
Compositeur, peintre, graveur et sculpteur, traversé en son temps par les questions écologiques et par un culte fervent de la nature, de ses vibrations et de son énergie, observateur de l’air, du gel et de la lumière, défini par la critique comme nuagiste ou paysagiste figuratif/abstrait, Jean Messagier (Paris 1920 - Montbéliard 1999) se tenait à l’écart des courants, des écoles et des formats imposés.
U. S. A 1976, bicentenaire kit.
Sérigraphie signée sur vélin de Rives. Tirée du livre-objet USA 1976 Bicentenaire Kit, co-réalisé avec Michel Butor et publié par Le Club du Livre, Philippe Lebaud éditeur en 1975. Dimensions : 28/38 cm. Bon état
Promenade de Chaville (Hauts-de-Seine) à Saint-Quentin-en-Yvelines et Port-Royal.
Paris, Young Dog Press, 1999. In-12 br., couverture imprimée, 26 pp. Édition originale illustrée par 3 gravures en couleurs de Jan Voss. Tirage à 50 ex. numérotés et signés.
La tête en bas.
Paris, Young Dog Press, 1997. In-12 br., couverture jaune imprimée, 22 pp. Carnets de voyages en orient. 3 griffonnies de Martial Raysse. Tirage à 50 ex. numérotés et signés, dont 20 H. C. (celui-ci n°VI). Bon état.
6 lettres et cartes postales à Michel Bulteau, dont 1 enrichie au collage.
« (…) J’ai vu (Harold) Norse, il paraît content. La télévision l’avait contacté pour une interview, mais quand son français s’avéra un peu chancelant, on l’a oublié, croit-il. (…) Merci pour les phrases poétiques. Elles m’encouragent à faire face à la réalité monstrueuse… J’ai aussi une traduction anonyme de 1869-70, de ‘La Papesse’. Peut-être serait-elle intéressante à voir. » Autres lettres : préparatifs pour un catalogue d’exposition à Beaubourg consacré aux surréalistes Grecs, remise des poèmes d’Adeline à Nancy Peters en vue d’une parution chez City Lights Books, projets de publication des poèmes de Michel Bulteau dans la revue franco-grecque Synthèses, évocation d’un livre consacré à la beat scene : Lamantia, Corso, Ted Joans, Taylor Mead, Ferlinghetti, etc. « une époque qui fut très riche du point de vue poétique et anthropologique. Au fond, on vit toujours sur cette époque de grande expansion et de vitalité – les années 60. » Bon état.
William S. Burroughs à Champ libre, 1974.
Photographie en noir et blanc, tirage argentique d’époque (17,8/24 cm). On reconnaît de gauche à droite : Gérard Guégan, William Burroughs, Raphaël Sorin et Alphonse Boudard avec son béret. Champ libre publiait alors l’édition française de Révolution électronique. (Traces de manipulation.)
La Vérité de parole.
Paris, Mercure de France, 1978. Édition originale, envoi à l’écrivain Alexandre Blokh, dit Jean Blot à sa femme Nadia.
Quarante-cinq poèmes de Yeats, suivis de La Résurrection.
Paris, Hermann, 1989. In-8 br., couverture verte imprimée à rabats, 218 pp. Édition originale. Envoi à l’écrivain Alexandre Blokh, dit Jean Blot et à sa femme Nadia. Bon état.
L’Arrière-pays.
Genève, Skira, Les Sentiers de la création, 1992. In-8 br., couverture illustrée à rabats.
Ce qui fut sans lumière.
Paris, Mercure de France, 1987. In-8 br., couverture imprimée, 108 pp. Édition originale. Envoi à l’écrivain Alexandre Blokh, dit Jean Blot et à sa femme Nadia. Bon état.
Le Nuage rouge, essai sur la poétique.
Paris, Mercure de France, 1977. In-8 br., couverture imprimée, 373 pp. Édition originale. Envoi à l’écrivain Alexandre Blokh, dit Jean Blot et à sa femme Nadia.
La Longue chaîne de l’ancre.
Paris, Mercure de France, 2008. In-8 br., couverture imprimée, 256 pp. Édition originale. Envoi à l’écrivain Alexandre Blokh, dit Jean Blot et à sa femme Nadia.
Début et Fin de la neige, suivi de Là où retombe la flèche.
Paris, Mercure de France, 1991. In-8 br., couverture imprimée, 63 pp. Édition originale, 1/3000 ex. numérotés sur chiffon de Lana. Envoi à l’écrivain Alexandre Blokh, dit Jean Blot et à sa femme Nadia.
Lieu et Destins de l’image, un cours poétique au Collège de France, 1981 - 1993.
Paris, Seuil, La Librairie du XXème siècle, 1999. In-8 br., couverture imprimée, 277 pp. Édition originale, envoi à l’écrivain Alexandre Blokh, dit Jean Blot et à sa femme Nadia.
Rue Traversière.
BONNEFOY (Yves). Rue Traversière. Paris, Mercure de France, 1977. Grand in-8 br., couverture imprimée, 113 pp. Édition originale, 1/15 vélin mat supérieur marqués H.C. Envoi à l’écrivain Alexandre Blokh, dit Jean Blot et à sa femme Nadia. Bon état.
Dans le leurre du seuil.
Paris, Mercure de France, 1975 Grand in-8 br., couverture marron imprimées rempliées, 127 pp. Édition originale, 1/300 vélin supérieur marqués H.C. Envoi à l’écrivain Alexandre Blokh, dit Jean Blot et à sa femme Nadia. Bon état.
Les Sept femmes de Gilbert le Mauvais, autre Heptaèdre.
Montpellier, Fata Morgana, Scholies, 1972. In-12 br., couverture jaune imprimée à rabats, 89 pp. 2 illustrations hors-texte en noir de Cesare Peverelli.
Portrait de l’artiste en jeune singe, caprriccio.
Paris, Gallimard, 1967. In-12 br., couverture imprimée à rabats, 233 pp. Édition originale, envoià Jean Blot et à sa femme Nadia. Dos bruni.
Histoire extraordinaire, essai sur un rêve de Baudelaire.
Paris, Gallimard, 1961. In-12 br., couverture imprimée, 262 pp. Édition originale, bel envoi : « Cher Alex, chère Nadia, merci, merci, merci pour toute cette moisson sur Freedomland. Je vais faire un montage de tout cela dans mon mobile. On passera peut-être à Genève à Pâques. Amitiés, Michel Butor, le 19 janvier 1961. » Dos un peu bruni.
La Terre intérieure.
Paris, Gallimard, 1976. In-8 br., couverture imprimée, 277 pp. Édition originale, ex. du S. P., envoi.
L’Homme dominé.
Paris, Gallimard, 1968. In-8 br., couverture imprimée, 224 pp. Édition originale, ex. du S. P., envoi.
Le Festin nu.
Paris, Gallimard, 1959. In-8 br., couverture imprimée, 254 pp. Première édition française, traduction d’Éric Kahane, un des 250 ex. H. C.
La Cavale.
Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1965. Grand in-8 br., couverture imprimée, 476 pp. Édition originale sans mention, tamponné S. P.
Erica, nouvelles.
Paris, Seuil, 1994. In-8 br., couverture imprimée, 206 pp. Édition originale, envoi à Jean Blot.
Le Virage.
Paris, Gallimard, 1972. In-12 br., couverture imprimée à rabats, 165 pp. Édition originale, ex. du S. P. avec envoi à l’écrivain Jean Blot.
6 810 000 litres d’eau par seconde, étude stéréoscopique.
Paris, Gallimard, 1965. In-4 br., couverture imprimée, 281 pp. Édition originale, ex. du service de presse. Envoi et aquarelle bleue : « Pour Alex et Nadia Blokh (Jean et Nadia Blot), ce livre qu’ils sauront lire et comprendre, aimer, faire lire, comprendre et aimer. Michel Butor, Paris, le 8 septembre 1965. » Dos bruni.
BUTOR (Michel). Mobile, étude pour une représentation des États-Unis.
Paris, Gallimard, 1962. In-4 br., couverture imprimée, 333 pp. Édition originale, ex. orné d’un timbre américain sur la page de titre avec envoi aux mêmes. Dos bruni.
Cantilena, poèmes catalans et traduction.
Toulouse, Barcelona, 1937. In-8 br., couverture imprimée rempliée, 139 pp. Édition originale, lithographie d’Aristide Maillol.
Oui pour les ouïes.
Paris, Éditions PSI, 1969. In-4 en feuilles, couverture rempliée illustrée par un multiple en liège signé (16 pp.). Poème typographique, lettriste et hypergraphique en couleurs, illustré par 5 linogravures originales. Tirage à 20 ex. numérotés et signés à la justification. Bon état.
Recommandation pour une servante.
Lettre manuscrite a. s. sur papier au chiffre, adressée à une inconnue, 3 pp. (11,4/17,8 cm). « Ste Mesme, 13 novbre, Madame, la cuisinière aimée Chepreaux a servi, en effet chez moi du 2 février 1882 au 9 novbre dernier. Elle m’a soigné avec zèle dans une sérieuse maladie ; elle fait une cuisine très suffisante, elle ne manque ni de propreté, ni d’une certaine économie et je n’aurais que du bien à dire d’elle, si, depuis un an et demi, son caractère déjà difficile ne s’était aigri jusqu’à causer dans ma maison du trouble et même des orages. Son humeur inquiète et sa langue dangereuse l’avaient brouillée avec mes plus anciens et éprouvés serviteurs, c’était la guerre en permanence. Elle ne rêvait que de sorties, dévotions (je ne l’en blâme pas) mais aussi confréries, conciliabules ; son jugement s’altérait ; partout des complots, des persécutions … une noire manie. Mon service en souffrait trop, j’ai dû me séparer d’elle. Peut-être chez vous , madame, à Paris qu’elle aime passionnément, se trouvera-t-elle plus calme et réussira-t-elle à vous satisfaire. Je le souhaite et vous prie, Madame, d’agréer l’assurance de mes sentiments distingués. A. Maquet. » Restaurations avec bandes de scotch aux plis.
Saynètes.
Dessin original à l’encre de Chine sur feuille blanche avec ajouts au collage. Légendes éparses, signature en bas à droite, vers 1905 (31,5/43 cm). Après avoir travaillé pour différents journaux illustrés (Le Pèle-mèle, Polichinelle, Le Sourire, Le Frou-frou), Moriss (1874-1963) a abandonné le dessin pour se consacrer au music-hall à partir de 1940. (Dico-Solo).
Je vis de mon cerveau…
Dessin original à l’encre de Chine sur bristol blanc, signé à la dernière case, vers 1905 (24/48 cm). Un interrogatoire de police qui tourne mal, suite à une interpellation pour état d’ivresse.
Une âme peu charitable.
Dessin original à l’encre de Chine sur feuille blanche, rehauts au crayon bleu, signature en bas à droite, vers 1905 (31/23,5 cm). Légende en forme de dialogue en bas de page : « Moi, Mossieu, pour ne pas encourager la paresse, je ne donne jamais rien aux mendiants. – Pas même un morceau de pain ? – Pas même l’heure, Mossieu… »
Propositions.
2 lettres manuscrites autographes signées, vraisemblablement adressées à Émile Berr du Figaro, 1 p. chaque, sur feuilles à entête de la Revue des Deux mondes. « Paris, le 24 Janvier 1896, Cher Monsieur, J’aurai dans le prochain numéro XX* des choses très intéressantes, je le crois, pour le Figaro, mais l’auteur tiendrait, et moi aussi, qu’au cas où il vous conviendrait d’en faire un extrait dans le Figaro du 31 janvier, 24 heures avant la Presse, cet extrait fut en bonne place. Bien à vous, F. Brunetière. » « Paris, le 10 Juin 1896, Mon cher confrère, Dans sa livraison du 15 Juin la Revue publiera la suite de l’étude de Mr Etienne Lamy sur Le Quatre septembre. Il s’y trouve un très beau portrait de Jules Simon ante mortem, d’une ressemblance entière, et si je ne me trompe, d’une remarquable finesse de touche. Voulez-vous que je vous l’envoie pour le publier dans le Figaro de samedi matin, qui sera sans doute le jour des obsèques de XX *. S’il vous plait, et croyez-moi votre bien dévoué F. Brunetière. »
Remerciements.
Lettre manuscrite autographe signée adressée à Émile Berr du Figaro, 1 p. écrite à l’encre noire sur papier à entête du de la Bibliothèque de l’Arsenal, datée du 26 mars 1895. « Monsieur, C’est vous sans doute, qui, en l’absence de M Périvier fait passer mon article sur les Lettres de cachet en blanc. Je vous en remercie. Est-ce aussi vous que je dois remercier du changement fait au début et du charmant trait qui y a été piqué. La prochaine fois que j’irai au Figaro, je prierai M Périvier de vouloir bien me faire faire votre connaissance et vous prie, d’ici là, de vouloir bien agréer l’expression de mes sentiments les plus distingués. Frantz Funck-Brentano. » Feuille un peu froissée.
A propos du Musée de la guerre des Invalides.
Lettre manuscrite autographe signée, vraisemblablement adressée à Émile Berr du Figaro, 2 pp. écrites à l’encre noire. « Cher confrère, J’ai lu dans le Figaro le bel article que vous avez consacré au Musée militaire et vous adresse tous mes remerciements en même temps que mes sincères félicitations pour la façon si nette et si juste dont vous avez rendu notre XX *. Pardonnez-moi cette expression ambitieuse, mais je vous assure qu’elle est sincère. Le général XX, après avoir lu l’article m’a envoyé un télégramme pour me dire combien il était ravi ! L’affaire a été confiée par le ministre à un officier très peu cocardier qui n’a rien compris au but du musée et qui a conclu d’une façon peu favorable. L’idée n’a pas été enterrée, loin de là : mais on nous offre un local modeste dans les combles, aux Invalides, et pas un centime ! J’irai directement et out droit au ministre : votre article va faire du bruit et soutenir l’idée. Merci encore cher Monsieur, et croyez à mes sentiments de cordialité. Edmond Detaille. »
Défection.
Lettre manuscrite autographe signée certainement adressée à Émile Berr du Figaro, 1 p. écrite à l’encre violette. « Paris, ce 24 janvier 97. Mon cher ami, Je viens de recevoir une aimable invitation du Figaro pour l’annonce du 2 Février. J’aurais été heureux de m’y rendre, mais partant ce jour-là pour ma solitude de St Aigulf au bord de la Méditerranée, il m’est impossible d’y assister. Je tiens à vous remercier et à vous dire mes regrets. Bien sincèrement à vous, Carolus-Duran. »
Précisions.
Lettre manuscrite autographe signée sur papier télégramme bleu adressée à Émile Berr du Figaro, 1895, 1 p. « Cher Monsieur, Prenez ‘Regards historiques et littéraires’, page 29, ligne 14, à partir de : « Méthodes d’enseignement et de guerre, … » jusqu’à la fin du paragraphe. Bien à vous, E. Melchior de Vogüé. »
Défection à un spectacle.
Lettre manuscrite autographe signée, 1 p., vraisemblablement adressée au journaliste Émile Berr du Figaro à propos d’un spectacle donné par son frère George berr. « Mon cher confrère, Si nous avons disparu si vite de la soirée de samedi, c’est que Mme Berty relevait de coucher, qu’elle s’était levée pour venir jouer, et que, naturellement, je tenais beaucoup à ce qu’elle ne regagne pas son lit à une heure trop tardive. Pour mon compte, j’ai fort regretté de n’avoir pu rester jusqu’à la fin, car j’aurais voulu applaudir la petite comédie de votre frère, qui est un peu mon ami. Il paraît qu’elle est charmante. Tous mes compliments à l’auteur . Mr de Bodrys n’avait pas à nous remercier, quelle plaisanterie ! Le Figaro étant une maison d’artiste, est par conséquent une maison amie. Mme Berty se nomme Suzanne ; M. Gémier se nomme Firmin. Bien à vous G. Courteline. La Peur des coups est éditée chez Charpentier. »
Réponse à une invitation.
Lettre manuscrite autographe signée, 1 p. écrite à l’encre noire sur papier à entête de Haute-Maison, Sucy-en-Brie (S & O). « Cher ami, Je suis à la campagne et votre petit bleu d’hier (ayant voyagé par la rue de Douai) m’arrive aujourd’hui à Sucy. Cela vous explique mon absence et je ne puis vous envoyer que mes remerciements pour votre aimable invitation, et mes regrets et mes bien vives amitiés. Ludovic Halévy, mardi 24 sept 93. »
Remerciements et regrets.
2 Cartes de visite manuscrites autographes signées adressées à Émile Berr du Figaro. « Trois citations à l’ordre du jour et signées Émile Berr, c’est plus qu’il n’en faut pour rendre heureux (Albert Guillaume) et reconnaissant votre ami. Bravo et merci pour le complet pudique de la fin. C’est gentil d’avoir pensé au tourniquet. » 2ème lettre sur une carte verte illustrée d’une vignette, légendée Les Petits Ponts, Fontaine par Senlis, Oise. Adressée à Émile Berr du Figaro. « Lundi 26 sbre 12. Mon cher ami je suis encore campagnard jusqu’à fin novembre et j’aurai le chagrin de pouvoir être des vôtres avant décembre ! Ne comptez pas sur moi pour le 7 sbre. Avec tous mes regrets et mes meilleures amitiés. A. Guillaume. »
Remerciements.
Carte manuscrite autographe signée adressée à Edmond Lepelletier. « 28 rue Lacroix 17è. Mon cher Edmond Lepelletier, vous le voyez, vos souhaits, vos efforts si fraternement (sic) donnés en faveur de ma décoration se sont réalisés, ont abouti au jour d’aujourd’hui ! Tout arrive quand on a des amis qui luttent, qui ont toujours lutté avec vous. Je n’ai pas oublié dans le malheur, je n’oublie pas dans le bonheur. Je vous serre la main de tout cœur. A. Willette. Veuillez me rappeler le dessin que vous désiriez et que je n’ai pu faire en temps et lieu ? »
A propos de L’Enterrement d’une étoile et de Victor Hugo.
Lettre manuscrite autographe signée sur papier à en-tête de La Nouvelle revue, adressée au journaliste Émile Berr, 2 pp. (13,5/21 cm). « Paris, le 23 avril, Mon cher Berr, je publie dans le numéro 1er mai une nouvelle admirable d’Alphonse Daudet : L’Enterrement d’une étoile, puis un non moins beau prologue de A. Vaquerie Warwick cher Louis XI, inédit prologue de la nouvelle édition de Formosa. Comme les droits de reproduction sont interdits, je vous prie de n’en pas publier d’extraits, mais vous me feriez grand plaisir en en parlant mercredi dans la XX des lettres. Je vous parlerai, pour l’autre numéro de la revue, de la publication inédite que je fais de pages superbes de Victor Hugo. Mille sympathies, Juliette Adam. » On joint un mot manuscrit inscrit sur une carte de visite à l’encre noire (6,8/10,5 cm). « [Madame Adam (Juliette Lamber)] recevra de quatre à sept heures dimanche du sept mai au dix huit juin à cinq heures : ‘causerie’. De cinq à six heures les portes seront fermées dans le « salon où l’on cause ».
A propos d’Émile Zola.
Lettre manuscrite autographe signée, destinataire non identifié, 4 pp. (12,5/17 cm). « 2 janvier 09. Mille fois merci, cher ami, pour votre Zola que lu tout d’une haleine avec un plaisir infini. C’est un livre documenté, vigoureux et qui malgré peut-être une exagération d’enthousiasme, contient et résume tout ce qu’il faut penser touchant l’auteur des Rougon-Maquart. Mais que vont penser de vous les jeunes et les vieux apaches du nationalisme qui font éructer leurs solécismes ou leurs revolvers contre la noble image de Zola ? Vous avez montré la plus haute franchise et le plus fier courage en écrivant ce bel et dense in-octavo. Les gens qui osent ce qu’ils pensent méritent dans le monde où nous vivons, d’être glorifiés sans réserve. Je vous tends les mains et me sens, une fois de plus, infiniment glorieux de me dire votre ami. Vos souvenirs sur quelques points de détail ne sont pas exacts. Par exemple, dans le dîner chez Gervaise (L’Assommoir), ce n’est pas un gigot que Poisson découpe mais une oie. Gervaise, avant de se mettre à table donne des détails sur la bête, qu’elle a achetée au marché des Poissonniers, qui pèse 12 livres, qui a déjà rendu 2 bols de graisse, etc., etc. Plus tard, dans la nuit, quand toute la tablée est soule, tandis que ronflent les ivrognes, un chat fait craquer sous ses dents fières la carcasse de l’oie. Vous voyez que je vous ai lu attentivement. Je voudrais causer avec vous. J’ai à vous demander un conseil, peut-être un service. Vous plairait-il choisir un jour où nous pourrions nous trouver dans Paris. Une lettre portant la date du deux janvier doit apporter offrir des souhaits de bonheur et de gloire. Tous les miens à vous, mon cher ami. Mes deux mains, Laurent Tailhade, 83 rue l’assomption (16è). »
Remerciements.
Mot manuscrit a. s. inscrit sur une carte de visite du traducteur des Mille et Une Nuits (de la Faculté de Paris, Ancien Externe des Hôpitaux). « Soyez remercié, cher Monsieur Berr, de toute ma ferveur, pour votre si fidèle sympathie intellectuelle et votre vision sur l’œuvre qui a eu la bonne fortune de vous plaire. Et permettez-moi, à ma prochaine arrivée à Paris, de vous remercier autrement que par l’artifice ici scriptural. Votre tout acquis, J. C. Mardrus. »
Un délai.
Lettre manuscrite a. s., destinataire inconnu, 3 pp. écrites à l’encre noire sur double feuille de papier à lettre (11,4/17,8 cm). « Vendredi, Monsieur, Depuis que j’ai reçu votre visite j’ai beaucoup travaillé et cependant j’ai bien peur de n’avoir pas fini pour dimanche. J’ai mis plusieurs aquarelles contraires et je préfèrerais ne vous les montrer que terminées. Pouvez-vous me donner encore deux ou trois jours ? Je pense avoir fini jeudi prochain. Si vous voulez bien remettre votre visite à ce jour ou au dimanche suivant (si vous n’êtes libre que ce jour-là), je vous en serais très reconnaissante. Si au contraire vous êtes assez aimable pour venir me voir quand même, vous me trouverez toujours, même le jour de Noël, ce qui m’arrangerait encore mieux que le dimanche que vous m’avez fixé parce que cela me donnerait toujours un jour de plus. Si par hasard vous teniez à avoir votre aquarelle pour la fin de l’année, veuillez m’écrire un mot et je m’arrangerai pour en terminer une. Mais je tiens à ce que vous soyez content et je travaille avec le plus grand soin dans ce but. Veuillez donc, Monsieur, excuser ce nouveau retard, qui sera le dernier et croyez à mes sentiments de considération distingués. Madeleine Lemaire. »
Restauration d’un portrait.
Lettre manuscrite a. s. adressée à une dame, 3 pp. écrites à l’encre noire sur double feuille de papier à lettre (11,2/18 cm). « Château de Réveillon, Marne, Madame, Certainement je n’ai pas oublié votre mari et votre famille, qui avait été une des premières à m’encourager dans ma peinture. Je me rappelle votre mère, si charmante et vous-même, sainte jeune fille. L’accident arrivé au portrait de madame votre mère est sans doute très réparable et dans ce cas assez fréquent j’’ai toujours confié les tableaux détériorés à Mr Mary, mon marchand de toiles et de couleurs, qui est un homme soigneux et adroit qui habite 26 rue Chaptal, au rez de chaussée. Vous n’avez qu’à aller le trouver de ma part et il vous fera certainement très bien cette restauration . Si un petit raccord était nécessaire, je vous le ferais volontiers et je reverrais avec plaisir cette œuvre de ma jeunesse. Croyez, Madame, à mon meilleure souvenir. Madeleine Lemaire. »
Corrections.
Lettre manuscrite sur carte-télégramme bleue adressée à Émile Berr au Figaro, 1 p. (11/12,5 cm). « Mon cher confrère, En corrigeant les épreuves de notre ‘Mistral’, j’aperçois une coquille énorme : tribunal au lieu de brume, au 4ème feuillet, IIème ligne de l’épreuve que je vous ai remise. Voudrez-vous remplacer tribunal par brume. Il n’y a pas d’autre chose à revoir. Avec cent remerciements par avance, croyez à mes sentiments dévoués. »
Remerciements.
Mot manuscrit a. s. sur carte lettre adressé à Émile Berr, posté le 14/7/1913 de Royat (Puy de Dôme), 1 p. (11,2/14,5 cm). « Excusez ce papier postal, je n’en ai plus d’autre pour vous adresser mes plus cordiaux et plus reconnaissants remerciements ! De tout cœur, H. H. Rosny aîné. »
Regrets et remerciements.
Lettre manuscrite a. s., 1 p. sur papier à lettre bleu pâle (13,8/17,8 cm). « Ferrière-en-Gâtinais (Loiret), Maison Forestier, le 28 juillet 1908, Monsieur et cher confrère, Excusez-moi : votre lettre m’a rejoint trop tard. Aujourd’hui les commentaires doivent être à peu près épuisés. Si j’avais été à Paris, j’aurais été très heureux de vous recevoir, ne fût-ce que pour vous serrer la main : j’espère que ce n’est que partie remise. Veuillez croire, Monsieur et cher confrère, à mes sentiments très cordialement dévoués. J. H. Rosny aîné. »
Rendez-vous.
Lettre manuscrite a. s. inscrite au recto d’un double feuillet à l’encre noire, destinataire inconnu (21/13,4 cm). « Mardi, Cher ami, je suis à votre disposition, soit chez moi le matin, soit l’après-midi au Vaudeville, où je répète de une heure et demi à 5 et parfois 6 heures. Bien cordialement à vous, Jean Richepin. » Froissements sur la feuille.
Corrections pour une nouvelle.
Lettre manuscrite a. s. adressée à Émile Berr. 1 p. sur papier vert d’eau (11,3/17,6 cm). « Cher ami, Rien de plus simple que d’alléger ma nouvelle. Je vous la donnerai en allant au journal et je ferai les coupures séance tenante. Cordialement à vous, Ernest Daudet, 5 mai. »
Démenti.
Lettre manuscrite a. s., 1 p. écrite à l’encre noire sur papier à lettre (11,4/18 cm). « Vendredi. Mon cher ami, voici une lettre que nous avons reçu à l’Académie. Notre secrétaire perpétuel me l’a montrée prudemment, et j’ai cru pouvoir lui dire qu’elle n’était pas de vous, n’ayant pas reconnu votre écriture. Je vous renvoie cette lettre, à titre de renseignement. Votre vieux camarade, François Coppée. »
Mot.
Manuscrit autographe signé adressé au journaliste Émile Berr sur papier à lettre bleu à en-tête, 1 p., s. d. (15,8/11,4 cm). « Vergiss mein nicht, Remember, Memorare. Paris, Willy. »
A propos d’une préface.
Lettre manuscrite a. s. adressée à Émile Berr, s. d. 1 p. (17/12,7 cm). « Cher monsieur, Je vous envoie ci-joint la copie de la préface de mon roman selon votre sommation d’hier. Encore une fois merci de votre amical accueil et bien à vous. Gustave Kahn. »
Vue de la guerre.
Manuscrit autographe intégral titré au début et signé à la fin, 7 ff. paginés remplis au recto, dont 1 découpé et recollé. Nombreuses ratures et corrections. (21/29 cm chaque) « Enturbanné de gazes sanglantes et piqueté de taches pourpres sur les épaules, l’aviateur allemand mince, morne, dans sa tunique réséda, se laisse conduire. Deux réservistes moustachus, pansus, l’amènent, bayonnette (sic) au canon, par le faubourg tumultueux de la ville flamande, où les femmes aux corsages clairs, les cyclistes alertes, les boutiquiers accourus se précipitent, s’appellent, se montrent l’ennemi chétif. Tout à l’heure il survolait l’église. Les mitrailleurs l’ont atteint. Il a dû descendre et s’affaisser parmi les ailes rompues de son appareil. Le vautour à terre est traîné vers la citadelle entre les rangs de la cohue, plus curieuse que malveillante. Très loin, l’orage de la canonnade gronde sans émouvoir ces français accortes, ces français gouailleurs. Ils continuent de vendre, d’acheter, de flâner, de prendre aux cantines des feuilles de nouvelles, de s’assembler autour des soldats contant leurs aventures. Sur une place, le spahi soudanais dompte, les maxillaires serrés, un cheval trop fringant. Poudreuses, les motocyclettes militaires arrivent à grand bruit entre les tramways combles. Dans les cafés, lieutenants et capitaines écrivent. A mesure que l’on monte vers la haute ville, plus de soldats se pressent dans les rues de briques. Chasseurs bleus et goguenards, fantassins d’écarlate et d’azur, anglais cossus et athlétiques en draps verdâtres, marocains vêtus de jaune avec de singuliers turbans dont une bande couvre la nuque, et sous le petit béret à rubans, highlanders, les genoux nus, en kilt masqués par un tablier brun, tout le monde mange, boit, rit, fume, au seuil des tavernes, des maisons. Tout le monde s’interpelle en français, en anglais, en arabe. Bientôt les groupes deviennent foules, que divisent les prolonges et les fourragères, que contournent les automobiles d’officiers. Plus haut, ce sont des colonnes au repos derrière les faisceaux, autour des cantines. Les États-majors causent à l’écart. Tels Anglais attribuent le succès des Allemands aux hécatombes de leurs troupes. Les Civilisés épargnent davantage leurs bataillons : l’avenir, déjà, qui eut raison… Voici la bannière. Les compagnies marocaines en ligne s’allongent par la campagne d’XX, derrière des meules rousses, vers les bois bleuâtres. Sur leurs trépieds, les mitrailleuses tendent, hors des tranchées, leurs canons brillants. Aquilins et sveltes, les hommes, quelques-uns debout, la plupart vautrés, guettent. De quelle chaouïa arrivent ces Sémites carthaginois ou arabes, ces berbères en larges baies de toile, en dolmans jaunes, ces petits-fils des Hamilcars, des Mohammeds, des Jugurthas ? Au milieu de la riche terre des Flandres, ils apparaissent comme les types d’une image d’autrefois, choisie dans la collection d’un fermier-général orientaliste. Reconnaissants d’avoir été, par nos armes, délivrés de la tyrannie féodale que leur imposaient les caïds, ils viennent ici combattre, pour le génie de la Méditerranée, contre la barbarie des Baltiques. Au-delà, rien que le silence ; des hommes attentifs des hommes attentifs ; et là-bas, ce grondement interrompu, repris, de la canonnade. Brusquement, dans le torpédo surgis, deux allemands captifs, deux lieutenants boueux, ioniques, les mains emmaillotées, avec quelques-uns des nôtres, christs mourants qui caressent leurs plaies dans la capote bleue. Et quand ils ont franchi nos avant-postes, la huée de la ville monte à la face des prisonniers barbares, massacreurs de femmes et d’enfants. Cela se passe au soleil d’août, vers la fin de l’après-midi. Notre moteur maintenant retentit sur une route désertée, qu’ombragent des platanes et des ormes épanouis. On nous a dit de revenir très vite si nous apercevions de ces XX téméraires, qui s’avancent loin de leurs infanteries. Et nous essayons de les discerner entre les barrages qui, ornent partout si royalement cet espace de cultures rectilignes. Mille dômes d’or sur la terre que l’ennemi convoite. Il en a chassé les quatre familles assises en un immense chariot au milieu de leurs paquets, de leurs ustensiles, de portraits chers. La bataille s’étant reprochée de leur bourg il fallait évacuer, en moins d’une heure, pour éviter les supplices et les exécutions que les Barbares prodiguent à la plus certaine innocence. Point de larmes ni de lamentations. Plutôt de la bonne humeur, et la certitude qu’avant peu la victoire nous couronnera. Chacun semble content d’avoir sacrifié sa maison à l’honneur de la patrie. Les jeunes filles et les enfants sourient à nos modestes cadeaux et les reçoivent de bonne grâce. Même cette veuve qui, dans la petite voiture de son XX, trottinant, pousse un peu de linge, des casseroles, les images des parents défunts, le crucifix de cuivre avec le coquillage du bénitier. De grosses femmes en sueur, ses fil adolescents qui plient sous le faix, décrivent sans geindre, leur infortune. C’est du provisoire. Ils rentreront chez eux, derrière notre sûre victoire. Des âmes sans pareilles. Plus avant nous rencontrons l’avant-garde à cheval d’un train d’artillerie. Il vient au ravitaillement des munitions. Bien qu’elles soient rouges par places, les toiles de leurs civières, repliées sur les caissons gris, tous ces hommes sortent calmes et fiers du combat. Un lignard hâlé, intelligent, le nez écarlate, nous conte qu’ils répondent au feu de l’ennemi depuis cinq jours et quatre nuits, sans repos ni trêve. Mais ça va : ‘On les a contenus.’ Des batteries prussiennes furent anéanties en grand nombre. Le peloton cycliste accepte nos cigarettes et nos tablettes de chocolat. Ces Nantais ont beaucoup connu de la bataille. Ils déclarent l’ennemi fixé en bien des points. L’un extrait de sa musette un tesson d’acier XX et bleu, fragment ramassé de l’obus qui a coupé la jambe d’un camarade. Ils ne s’en montrent pas moins de gais fatalistes, des XX lurons. A les en croire il paraît impossible que ces multitudes allemandes ne se désagrègent pas tout à l’heure. Leurs soldats ne sont redoutables qu’en masses, sous le revolver des lieutenants. Or ces masses s’allongent, se divisent, perdent, chaque jour de leur cohésion, de leurs cadres, de leurs artilleries. Notre canon les fauche par mille et mille. Nos élans à la baïonnette les épouvantent et laisse de la terreur dans l’âme des survivants, de leurs voisins. S’ils n’avaient su multiplier cette accumulation scientifique de leurs nombres pour déborder sans cesse à notre gauche, ils étaient déjà perdus. Ils le seront. Leur effort titanique s’épuise. L’intelligence et la foi illuminent les yeux de nos amis instantanés. Dans leurs charrettes, les blessés eux-mêmes témoignent de cette confiance. Il n’importe guère que l’éclat d’obus ait déchiré de haut en bas ce pantalon garance, puis la jambe à cette heure méticuleusement bandée, ni qu’une explosion ait noirci ce visage contusionné où deux yeux effrayants persistent et visent dans un masque de boursouflure noirâtre, ni que les balles aient couché ces dormeurs fiévreux sur la paille des chariots successifs, avec la tête dans les bras bleus, les jambes écarlates ballant aux cahots. Ce qui seulement importe pour eux, pour les autres, c’est l’espoir de la chance finale. Une paysanne à tignasse grise se précipite au-devant de l’automobile : ‘Y-a-t-il un médecin parmi vous ?’ Cinquante mètres plus bas un fantassin souffre sur une table où on le déshabille. Quand nous arrivons il achève de mourir, stoïque. Derrière un char de blessés, l’un tire par la bride, le cheval bien sellé, harnaché, du capitaine qui succomba. L’épée pend derrière l’arçon. Au soir, le vent qui se lève emporte et dissipe l’orage de la canonnade par-delà les campagnes riches en moissons. Les lièvres courent, s’arrêtent, écoutent. Les perdrix rappellent. Paul Adam. »
Candidature.
Lettre manuscrite a. s., certainement adressée à Émile Berr, écrite à l’encre violette sur double page de papier à lettre (12/18,4 cm). « Mon cher ami, Si le Figaro n’a envoyé personne à Stockholm pour l’exposition, je serai fort désireux de faire à cette occasion un grand reportage sur les pays du Nord. A cette exposition tous les types de la Finlande, de la Norvège, ceux de la Prusse Septentrionale , du Danemark et de la Prusse Occidentale de trouveront réunis. On peut voir Copenhague, Elseneur et la Baltique, donner un aperçu des civilisations développées là, de l’effort industriel, de la puissance des races, du conflit des marines et des états et, peut-être, faire quelques affaires de publicité. Vous paraît-il possible de parler de cela à notre directeur. J’ai fait ainsi au Journal, des reportages sur l’Espagne, qui eurent beaucoup de succès, et cela s’accommoderait peut-être mieux que le plan d’un de mes romans, aux convoitises de vos lecteurs. Bien ferveusement à vous, Paul Adam, Mercredi. »
Remerciements.
Lettre manuscrite autographe signée, vraisemblablement adressée au journaliste Émile Berr, 1 p. (13,8/13,8 cm). « Dimanche, Mon cher ami, vous êtes tout à fait aimable d’avoir pensé à m’envoyer les pages de Cosmopolis qui m’ont fait un extrême plaisir. Je vous remercie de cœur. A vous, Paul Adam. »
Reproches.
Carte-télégramme manuscrite signée adressée au journaliste Émile Berr au Figaro (13,1/7,5 cm). « 19 mai 95, Mon cher Berr, Ma lettre est partie hier soir et j’ai reçu la vôtre ce matin. S’il n’y a pas ‘l’animosité’ que vous dite, pourquoi donc mon nom n’est-il même pas prononcé dans la note de ce matin ? Elle était là, la preuve, la bonne preuve !! Celle qui démontre. Mille amitiés : volées, Émile Bergerat. »
A propos de Baptiste Bonnet.
Lettre manuscrite a. s. adressée à Émile Berr, s. d., 1 p. (15,7/9,8 cm). « Cher Monsieur, Je vous renvoie les épreuves de Baptiste Bonnet ; j’ai fait à l’en-tête deux ou trois petits ajouts, il ne m’a pas paru utile d’en dire plus long. Voyez du reste, et faites à votre idée. Je vous remercie de n’avoir pas oublié sur les marches ce joli tableau d’un noël paysan. Alph. Daudet. »
Les œuvres de Baptiste Bonnet, auteur provençal, furent traduites en français par Daudet.
Inquiétudes.
Lettre manuscrite a. s. à un destinataire inconnu, 1 p. pliée en 3, remplie au recto, un peu déchirée (11,4/18 cm). « Il ne m’est pas possible de fournir aucun compte. Je ne peux même pas indiquer les mois et les années. Je n’ai pas besoin de te recommander d’agir avec la plus grande circonspection possible. Tâche que la chose ne s’ébruite pas, qu’elle ne fasse pas de scandale. Enfin, viens me voir le plus tôt que tu pourras. Tu me feras un grand plaisir si tu peux m’amener ton ami le directeur des XX du passage de l’opéra. Je te serre la main d’amitié. G. Feydeau. »
Les Arbres.
Manuscrit autographe intégral d’un superbe texte rédigé en prose, titré au début et signé à la fin, 12 ff. inscrits au recto à l’encre noire, arrachés d’un bloc d’un cahier et paginés en haut à droite (18/23,2 cm). « Les Arbres. J’ai sur ma table un petit livre qui s’appelle ‘Aimons les arbres’. C’est un recueil de morceaux choisis à l’usage de la jeunesse des enfants que Monsieur Louis Piérard a publié avec une fort belle préface de Verhaeren. Ce livre est destiné à apprendre aux enfants à aimer et admirer la nature, à chérir, à respecter les plantes, les fleurs et les arbres. Or combien de grandes personnes XX ! à combien d’impitoyables coupeurs de futaies ne pourrait-on pas l’adresser ! Je doute cependant qu’il intéresse ceux-là qui n’aiment pas déjà les ombrages, les frondaisons mouvantes et profondes, les feuillages amis ; ce livre ne les convertira pas tous et sera peut-être repoussé par eux, cependant que tous ceux-là qui n’auraient pas eu besoin de lui pour comprendre la beauté des chênes, des châtaigniers, des ormeaux ou des sycomores liront et reliront avec le plus vif plaisir les pages de vers ou de prose sur lesquelles semble se balancer l’ombre imaginaire et changeante d’un bienveillant rameau. Nous trouvons dans ce petit livre tour à tour de belles phrases nourries et rythmée de M. Barrès, des stances pompeuses et mélancoliques de M. Moréas, le beau sonnet de J. M. de Heredia ‘Le Dieu Hêtre’ et des vers de Vigny, de Verhaeren, d’Hugo, de Mikhaël, de Verlaine et de Lamartine, du vieux et cher Ronsard, de Du Bellay, de Signoret et d’Henri de Régnier sans oublier ce murmurant et triste long poème de Dierx ‘Les Filaos’. Nous y trouvons des fragments de prose de Jules Renard et de Lamartine, de Chateaubriand et de Ch. Maurras, de Michelet et de Maeterlinck, de Mme de Sévigné et de Colette Willy, de Taine et de Marcel Boulanger, de P. Loti et de J. L. Vaudoyer. On le voit ce petit bouquin est d’un éclectisme qui ne le rend que plus varié et plus agréable à lire. Je regrette néanmoins qu’à côté du Faune mort de Gilbert de Voisins on n’ait pas ajouté la description du grand cèdre que l’on trouve dans son dernier roman, ce ‘Bar de la Fourche’ si farouchement, si simplement horrible et beau. Je regrette aussi que l’on n’ait pas cité quelques pages d’Henri de Régnier sur Versailles à l’automne ‘la Semaine des arbres’ et enfin que Monsieur Piérard, duquel nous lisons au cours de ce volume, des lignes touchantes ou utiles n’ait pas eu l’idée de nous donner la triple description de la forêt de Fontainebleau faite par Taine dans le cours de sa correspondance, par Flaubert dans l’Éducation sentimentale, par Goncourt dans Manette Salomon. Enfin, puisque nous trouvons quelques pages de XXX, pourquoi ne pas nous offrir aussi cette étonnante description de l’allée de chênes de Cedric de Motherwood dont Walter Scott au commencement d’Ivanhoé étend la splendeur sombre, mystérieuse et touffue, et sous l’épaisseur secrète et verdoyante de laquelle les songes adolescents ont si souvent erré ? Et il doit y avoir encore bien d’autres descriptions végétales et forestières que je ne connais pas ou desquelles en cet instant je ne me souviens pas. Elles pourraient composer un second volume de cette anthologie, et on pourrait peut-être plus tard en faire une nouvelle et grande édition, illustrée par des reproductions de tous ces tableaux célèbres dont les personnage s sont des arbres plus ou moins illustres, toujours beaux. Dans notre mémoire fidèle ne gardons-nous pas avec le souvenir de nos amitiés les plus chers, celui des beaux paysages, des fleurs délicieuses, des nobles arbres que nous avons vus, admirés, aimés ? Le foisonnement des hauts peupliers bordant un canal monotone ne s’est-il pas mêlé à quelque douce ou mélancolique rêverie, ou à quelque causerie lente et mesurée comme cette eau longée d’un pas égal ? Quand nous retrouvons au fond de nous cette heure lointaine, la couleur du ciel et son reflet dans le canal étroit et la silhouette des peupliers et leur bruissant murmure y sont liés indissociablement. Aussi, tout au long de notre vie, le souvenir des êtres, des évènements, heureux, familiers ou tristes est pour toujours étroitement mêlé à celui des lieux où nous avons passé ou vécu, des jardins et des demeures que nous avons habitées, des sites que nous avons traversés et qui nous ont ému autant que certains visages vivants ou que certains tableaux immortels. Quand nous songeons à nos voyages, ne repensons-nous pas autant qu’aux monuments, aux palais, aux statues, aux fresques, aux trésors divers des villes et des musées, à certains aspects de la nature qui se sont alors pour toujours imprimés en nous ? Grandes landes bretonnes Hauts pins maritimes, dressant sur le ciel et sur la mer votre stature robuste à la cime élargie, vous êtes pour toujours dans ma mémoire et vous marquez les étapes de mes rêves unis et fleuris d’enfant comme vous marquiez celles de la longue promenade à travers les landes bretonnes… Beaux bois de Douarnenez, si profonds et si verts, descendez-vous toujours de branches en branches jusqu’à la baie courbe harmonieuse de la mer paisible ? Vallées de Penmarc’h, a-t-on respecté vos séculaires ombrages sous lesquels s’abritait le granit gris des croix ? Au fond du plus lointain de mes souvenances enfantines, quelques vieux arbres étendent leurs rameaux divers : c’était dans le grand jardin d’une vieille maison quelconque louée pour l’été. Ces trois arbres m’enivraient. Il y avait d’abord un sophora dont les branches retombaient jusqu’à terre, formant ainsi une sorte de tonnelle naturelle sous laquelle je passais de longs moments comme dans une petite maison verte, une cabane sauvage, et où l’on imaginait sans efforts les plus belles aventures. L’autre était un catalpa : ses larges feuilles me plaisaient et surtout son tronc sonore ; le troisième était un sycomore admirable, dont la robe d’automne fut vraiment royale et dont je ramassais les feuilles tombées pour faire des bouquets éclatants. Un immense chêne de la forêt de Marly, si vénérable, si noueux, au tronc colossal et couvert de mousse, et sous lequel on nous mena quelque fois goûter, partage avec ces arbres mes premières prédilections. A chaque fois que je relis ou me répète cette phrase des ‘Caprices de Marianne’ : ‘ A dieu les longs soupers à l’ombre des forêts…’ je pense au chêne de la forêt de Marly, à la mousse veloutée, aux flancs enflés du panier rempli de choses succulentes, à tout ce qui paraît meilleur, plus étonnant et plus savoureux parce que l’on est petit. Et je pense à vous chaque fois que ma pensée vagabonde à travers mes anciens voyages, citronniers de Capri luisants et parfumés, oliviers de Tivoli qui cachez dans vos tenues des sylvains tourmentés et de souples dryades, et à mes cyprès séculaires de la villa d’Este et du jardin Giusti, aigus comme des dagues noires, à vous cyprès des cimetières turcs, cyprès d’Eyoub et de Scutari, effilés comme de longs pinceaux, prêts à tracer des épitaphes. Je pense aux ‘chênes vivants’ de la Nouvelle Orléans, aux chevelures des longues mousses s’emmêlant aux lianes et aux branches dans ses humides forêts, à vous platanes démesurés qui dans Brousse la sainte abritez les mosquées turbes, à vous grands camélias du cimetière anglais de XX, qui effeuillez sur les tombes vos fleurs blanches et framboisées et qui mêlez ainsi toujours dans votre longue offrande funéraire les couleurs des fruits et du lait. Je revois le pin solitaire qui domine un vieux mur romain qui s’écroule de son orgueil tenace ; je revois les rouvres admirables de la villa Lante, qui sont groupés à l’entrée du parc comme les arbres des tableaux de Watteau. Bouleaux d’argent qui frémissez dans les clairières d’un bois dont je ne sais plus le lieu, charmes au nom charmant, tilleuls aux graines ailées, robustes châtaigniers de France, vous vous mêlez dans mes songes aux feuillages des pays étrangers et vous composez ainsi une forêt profonde, imaginaire et variée qui hantent au lieu de biches, d’écureuils et de petits lapins, des rêves et des souvenirs sans nombre. Tous les printemps de Paris sont marqués par la floraison du magnolia des Champs-Élysées et des petits arbres de Judée, avenue du Bois ; et il y a aussi le marronnier du vingt mars, mais je lui préfère celui, si vieux, qui abrite aux Tuileries un banc près du premier bassin ; j’aime aussi les arbres de la terrasse au bord de l’eau lorsqu’ils reverdissent : les premières feuilles sont si pâles, si pâles sur leurs troncs si noirs ! D’ailleurs j’aime les arbres de Paris, les vieux beaux arbres qui longent par endroits la Seine près du Louvre, autant que les maigres peupliers de banlieue du côté de Boulogne-Billancourt. A Venise, une glycine qui penche, une branche qui dépasse un mur, prend aussi encore plus que dans n’importe quelle ville, cet aspect à la fois chétif et précieux, évocateur des frères heureux et robustes vivant dans les bois, les prés et les forêts. Oui j’aime aussi les arbres des villes ; ils ne me font pas oublier certes, les vieux hêtres de ce bois sacré de la Sainte Beaune, ni les ormeaux auxquels se suspend la vigne italienne, ni ces beaux arbres dont la forme et la stature dessinées sur quelque soleil couchant au hasard d’une promenade dans la campagne, revivent en nous avec leur dessin exact, noir ou pourpre, ben que nous n’ayons pas même eu le temps de reconnaître leur espèce et de leur donner un nom. Mais il y a à Paris des arbres qu’on aime parce qu’on les a toujours vus, parce qu’ils ont des airs d’exilés. N’aimez-vous pas le vieux cèdre du Jardin des Plantes ? Il me fait penser à pareils qui vivent dans une abbaye très aimée comme des moines verts et gris ; celui du jardin des Plantes est toujours rempli de pigeons ; leurs plumes et leurs duvets volent dans les branches qu’emplit un roucoulement innombrable… et l’on pense que Chateaubriand La sénilité robuste du vieux cèdre s’accommode d’abriter ces tendresses ailées… et l’on songe que Chateaubriand s’est peut-être assis sur ce banc à côté d’Hortense Allart, et qu’ils ont écouté à l’ombre des mêmes branches, d’autres ramiers. Tous les automnes, nous allons, n’est-ce pas à Versailles en pèlerinage, voir les arbres en habits de cour ? C’est une journée éblouissante, une journée à laquelle d’avance, nous pensons, car nous sommes de ceux-là qui aiment les arbres. Au début de l’anthologie dont je vous parlais plus haut, on lit ceci, signé de M. Barrès : ‘ L’humanité s’est beaucoup privée en ne croyant pas les plantes susceptibles d’affection. Il fallait nous faire à leur endroit l’illusion que nous nous nous sommes composée sur les bêtes…’ Et il rapporte ensuite l’anecdote de Xerxès, chargeant un bel arbre de bracelets et de colliers… Combien M. Barrès a raison ! Il faut non seulement aimer les arbres, mais croire qu’ils nous aiment. Je crois cela depuis que je suis enfant. Je sais que je suis aimée par les fleurs autant que je les aime. Elles se fanent moins vite dans mes mains ou à ma ceinture qu’au corsage de mes amies ; mes bouquets ne veulent pas mourir. Et je garde longuement des fleurs qui, chez une autre, étant l’objet des mêmes soins, prolongeraient moins leur vie. Quand j’étais petite je nouais mes bras autour du tronc des arbres qui me plaisaient et j’appuyais ma joue sur la rude écorce, m’imaginant que j’entendais battre leur cœur. Oui je veux croire qu’entre les êtres et les plantes, l’humanité et les choses, il y a un secret échange de tendresse ou d’hostilité inexprimée, de même qu’il peut aussi y avoir de l’hostilité. Aimons les arbres ; et souhaitons que plus tard, sur nos tombeaux muets, nos tombeaux immobiles, s’éternise, protectrice et mouvante, l’ombre d’un arbre, rempli d’oiseaux. Gérard d’Houville. » Bon état général.
A propos d’un texte écrit sur Émile Zola.
Lettre manuscrite a. s. écrite à l’encre noire sur une double feuille de papier à lettre bleue, 2 pp. (14/21,5 cm). « Cher et vieil ami, Je suis très sensible à la pensée fidèle qui se marque par l’envoi de votre Zola. J’ai pris à sa lecture un extrême plaisir. C’est une œuvre d’impartialité, de justice, d’information sûre et en même temps d’excellente critique. Elle forme un pendant au monument que votre culte affectueux a élevé à Verlaine. Dans ces deux livres vous parlez de moi avec une indulgente sympathie. J’en suis très heureux et fier. Le temps mesure les hommes : c’est pourquoi après vingt-huit ans de camaraderie et de labeur presque commun, à travers des désaccords momentanés, des différences d’opinions et des sentiments pareils sur le fond, nous nous retrouvons absolument rejoints par XX de notre travail mutuel et une grande amitié. Aussi je vous souhaite du fond du cœur la santé, le bonheur, la joie et la durée ; je vous prie de présenter mes vœux à votre femme. Henry Bauër. Gustave Kahn m’a écrit, trop tard héla ! pour m’inviter à seconder (dans ma chronique hebdomadaire au supplément littéraire de L’Action) la proposition de XX pour votre fils. XX la lettre ne devait arriver vingt-quatre heures après la remise de ma chronique. Dites le bien à votre fils avec lequel je sympathise en tous points. » Bon état.
Épreuves.
Lettre manuscrite a. s. sur papier à lettre, 2 pp. (11/17,5 cm). « Mon cher confrère, il m’est tout à fait indispensable (car il s’agit d’un XX technique) de revoir les épreuves de ma XX. Voulez-vous être assez aimable pour les faire donner ou porter. Je vous les renverrai . Merci, Catulle Mendès. » Bon état.
A propos de Lélian (Verlaine).
Lettre manuscrite a. s. écrite à l’encre noire sur papier à lettre bleu pâle, 1 p. (13,5/18 cm). Sculpteur d’origine suisse (1863-1913), Rodo a notamment réalisé un buste de Paul Verlaine, inauguré au Jardin du Luxembourg de Paris en 1911. « Ce dimanche 28 juillet 1892, Mon cher ami, Mille merci de votre si amical télégramme. Je vous ai moi-même vite lancé une carte à Rueil quand j’ai su la bonne nouvelle. Je vous redirai donc encore une fois que tout l’honneur de cela rejaillira sur Lélian et de cela nous sommes tous heureux et fiers, n’est-ce pas ! Avec mes plus respectueux hommages à Madame et les meilleures choses pour vous, votre Rodo. »
Tête.
Sculpture en terre cuite soclée (environ 28/20 cm). Avec deux tirages polaroïds en couleurs de l’œuvre (environ 9/11 cm). Provenance : galerie Bernard Dulon, 10 rue Jacques Callot, Paris 6.
« Née le 24 juillet 1962 à Steenwerk dans le Nord, Marie Christine Remmery navigue dans les arcanes des réminiscences surréalistes et de la tradition expressionniste du Nord de la France, où elle réalise des sculptures en terre cuite et dessins au crayon et pastel. » Fernand Rolet.
Dans le Port de Villefranche, fragment, 1948.
. Gouache sur toile. Signature et adresse du peintre à la Ruche au dos (2, passage de Dantzig, Paris 15). Le titre de l’œuvre a été coupé mais la date subsiste. Associé à la Nouvelle École de Paris, Michel de Gallard (Villefranche-d’Allier, 1921 – Paris, 2007) a été signataire du « Manifeste de l’homme témoin » avec Bernard Lorjou, André Minaux et Paul Rebeyrolle en 1948. Éclats, manques par endroits.
Précisions.
Carte-lettre manuscrite a. s. adressée à Émile Berr au Figaro, postée le 13. V. 1921, 1 p. (16/11,8 cm). « 12 mai 1921, Cher Monsieur, Mme de Régnier a bien reçu le volume de Mme Myriam Thélem et de Mle Marthe Bertheaume et après l’avoir lu avec beaucoup d’intérêt, elle l’a prêté sans pouvoir se souvenir à qui. Quand le volume lui sera rendu, je le lirai bien volontiers et si je peux lui faire prendre place dans mon feuilleton, ce sera avec plaisir, mais le caractère de ce feuilleton même m’oblige à bien des omissions... Croyez, Monsieur à mes sentiments cordiaux et dévoués. Henri de Régnier. (Ce dernier dirigeait le Feuilleton La Vie littéraire du Figaro de 1919 à 1936.)
Les frères Cohn-Bendit à la Karl Marx Buchhandlung (Librairie Karl Marx) de Francfort avec Raphaël Sorin et Gérard Guégan, 1977.
5 photographies en noir et blancs, tirages argentiques d’époque (12,8/17,1 cm chaque), prises à l’occasion d’une série d’émissions-rencontres, réalisées pour la télévision française par les deux journalistes et éditeurs.
Encore interdit de séjour en France, Dany Cohn-Bendit vivait alors à Francfort, où il avait fondé une librairie avec Joschka Fischer, Tom Königs et Jonny Klinke.
Rencontre.
Sans titre, peinture à l'acrylique sur carton souple signée au crayon. Datée au pinceau nov. 83 au verso (28,2/40 cm). Une assemblée réunie dans un lieu indéterminé, peinte dans un style expressionniste ravageur. Bon état.
Nu féminin au sofa.
Pastel et sanguine sur papier. Oeuvre signée en bas à droite, datée au dos 9 juin 2000 par l'artiste (39,8/59,5 cm). Bon état.
Escalators. Centre commercial Bel Est, Bagnolet.
Dessin original à la plume et à l'encre de Chine sur Canson. Signé en bas à droite et daté Oct. 2005 au verso (39,8/50). Paru le même mois dans le graphzine "Vertige n°5" dans une mise en couleurs par ordinateur. Bon état.
D'abord associé à Jean-Philippe Masson pour le "Journal de Placid et Muzo", un fanzine photocopié lancé en 1980 (dont 8 numéros paraîtront), Jean-François Duval, dit Placid (Caen, 1961) publie ses premiers dessins dans Charlie Mensuel, puis dans Hara kiri. Suivent Phosphore, Penthouse, des livres pour enfants et différents albums, chez APAAR, au Dernier Terrain Vague, Les Requins Marteaux, L'Association ou chez Alain Beaulet. Ses travaux ont été exposés à Paris au Regard Moderne, dans les galeries Christian Desbois, Arts Factory, ou Corinne Bonnet.
La passante.
Dessin aux crayons de couleur aquarellables sur Canson. Signé en bas à droite, daté 2-3 Juin 2000 et titré au verso par l'artiste (30/40 cm). Bon état.
D'abord associé à Jean-Philippe Masson pour le "Journal de Placid et Muzo", un fanzine photocopié lancé en 1980 (dont 8 numéros paraîtront), Jean-François Duval, dit Placid (Caen, 1961) publie ses premiers dessins dans Charlie Mensuel, puis dans Hara kiri. Suivent Phosphore, Penthouse, des livres pour enfants et différents albums, chez APAAR, au Dernier Terrain Vague, Les Requins Marteaux, L'Association ou chez Alain Beaulet. Ses travaux ont été exposés à Paris au Regard Moderne, dans les galeries Christian Desbois, Arts Factory, ou Corinne Bonnet.
Jullouville (What did you do ?)
Gouache originale signée sur papier blanc avec ajout de personnages intégrés à la composition par calque superposable. De la série "Jullouville", parue en Lettonie dans "S/Kuscomics" en 2013. Titrée et datée 28 déc. 2013 (29,5/21 cm). Bon état.
D'abord associé à Jean-Philippe Masson pour le "Journal de Placid et Muzo", un fanzine photocopié lancé en 1980 (dont 8 numéros paraîtront), Jean-François Duval, dit Placid (Caen, 1961) publie ses premiers dessins dans Charlie Mensuel, puis dans Hara kiri. Suivent Phosphore, Penthouse, des livres pour enfants et différents albums, chez APAAR, au Dernier Terrain Vague, Les Requins Marteaux, L'Association ou chez Alain Beaulet. Ses travaux ont été exposés à Paris au Regard Moderne, dans les galeries Christian Desbois, Arts Factory, ou Corinne Bonnet.
Jullouville (No, not this way).
Gouache originale signée sur papier blanc avec ajout de personnages intégrés à la composition par calque superposable. De la série "Jullouville", parue en Lettonie dans "S/Kuscomics" en 2013. Titrée et datée "24 déc. 2013" (29,5/21 cm). Bon état.
D'abord associé à Jean-Philippe Masson pour le "Journal de Placid et Muzo", un fanzine photocopié lancé en 1980 (dont 8 numéros paraîtront), Jean-François Duval, dit Placid (Caen, 1961) publie ses premiers dessins dans Charlie Mensuel, puis dans Hara kiri. Suivent Phosphore, Penthouse, des livres pour enfants et différents albums, chez APAAR, au Dernier Terrain Vague, Les Requins Marteaux, L'Association ou chez Alain Beaulet. Ses travaux ont été exposés à Paris au Regard Moderne, dans les galeries Christian Desbois, Arts Factory, ou Corinne Bonnet.
Jullouville, depuis le jardin. (Look, the corpse is just here !)
Gouache originale signée sur papier blanc avec ajout de personnages intégrés à la composition par calque superposable. De la série "Jullouville", parue en Lettonie dans "S/Kuscomics" en 2013. Titrée et datée "25 déc. + 28 déc. 2013" (29,5/21 cm). Bon état.
D'abord associé à Jean-Philippe Masson pour le "Journal de Placid et Muzo", un fanzine photocopié lancé en 1980 (dont 8 numéros paraîtront), Jean-François Duval, dit Placid (Caen, 1961) publie ses premiers dessins dans Charlie Mensuel, puis dans Hara kiri. Suivent Phosphore, Penthouse, des livres pour enfants et différents albums, chez APAAR, au Dernier Terrain Vague, Les Requins Marteaux, L'Association ou chez Alain Beaulet. Ses travaux ont été exposés à Paris au Regard Moderne, dans les galeries Christian Desbois, Arts Factory, ou Corinne Bonnet.